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L’impact écologique d’un enfant

      Nos amis nous posent souvent la question : « Mais clairement, combien ça coûte un enfant ? Combien vous dépensez par mois ? »

      Nous avons d’ailleurs souvent tendance à minimiser les coûts pour qu’ils fassent rapidement des petits copains aux nôtres mais bon, passons. Pourquoi personne ne nous pose jamais de question sur l’impact écologique de nos tous petits ? La planète peut-elle payer sans conséquence ?

 

     La venue d’un enfant a un impact écologique important. Comme tout être humain, le bébé produit du CO2 et des déjections, mais vous ne pourrez que très peu agir là dessus… L’impact est donc à mesurer ailleurs : couches, lingettes, vêtements, objets de puériculture en tout genre, bains quotidiens, chauffage, petits pots… Les déchets produits et les achats effectués ont un grave impact sur la planète. Comment alors donner tort à Yves Cochet qui assurait que le meilleur moyen de réduire notre impact écologique était d’arrêter de faire des bébés ?…

 

Réduire ses déchets grâce aux couches lavables

 

     Vous le savez, nous le savons, je le savais, les couches sont une véritable catastrophe écologique. Intermachin a beau proclamer sur toutes les chaînes de télévisions que leurs couches sont faites en France, elles n’en sont pas moins dangereuses pour l’environnement. Une alternative est possible : les couches lavables. Non, je ne parle pas de revenir aux langes de nos aïeules mais aux couches lavables actuelles. Pratiques, discrètes et belles de surcroit ! La gamme des couches lavables n’a jamais été aussi large ; des matières naturelles, bambou, chanvre, coton, avec ou sans insert (Tout en 1, en 2 ou en 3 parties), des couleurs neutres aux motifs léopard, tout est possible.

 

     Adepte des couches lavables depuis deux ans et demi, je parle en connaissance de cause et les couches achetées pour ma fille sont passées à mes autres enfants sans aucun problème. Le coût de revient dépend de la marque choisie. Vous pouvez même les coudre vous-même si vous êtes courageux. Je suis ravie de notre décision et pourtant, je n’ai pas de sèche-linge et je n’ai pas l’impression de passer mes journées avec ma machine à laver. Pour info : mes enfants n’ont quasiment jamais eu les fesses rouges, j’ai toujours très bien tourné avec 15 couches et autant d’inserts, j’utilise aussi parfois des couches jetables (que je trouve même parfois moins absorbantes). Les lingettes en tissu-éponge, à laver bien sûr, sont géniales pour remplacer vos disques ou carrés de coton !

 

Renchérir l’effort : les alternatives aux petits pots industriels

 

     Un autre problème a fait son apparition il y a quelques dizaines d’années, avec un impact écologique énorme et en pleine expansion : le marché du petit pot bébé. Pratiques, équilibrés, de plus en plus étiquetés « bio » et « sans pesticides », les petits pots sont une autre calamité écologique. Savez-vous que l’on peut réellement et très simplement s’en passer ? Allons-y progressivement, pensons tout d’abord aux surgelés. Des légumes sans additifs, sans conservateurs, déjà mixés que vous n’avez qu’à réchauffer.

     Une autre alternative : les producteurs près de chez vous. Rappelez-vous qu’un bébé ne mange pas de grandes quantités. Le prix que vous allez mettre dans un bon steak de votre boucher, dans un panier de légumes, sera divisé en autant de repas que vous cuisinerez pour votre enfant. Si vous n’avez pas déjà l’électroménager nécessaire, vous pouvez investir dans un petit robot de cuisine spécial bébé qui cuit et mixe, absolument pas indispensable mais toujours bien pratique.

 

Quelques astuces à noter :

 

Le bain quotidien n’est pas nécessaire quand visage, mains et siège sont lavés plusieurs fois par jour. Pensez à l’équilibre du PH de sa jeune peau.

Une vie sans transat, sans trotteur et sans jouets électroniques bruyants est possible, si si !

-Augmenter le chauffage est une solution… Ajouter une couche de vêtement supplémentaire à votre enfant en est une autre, bien moins coûteuse !