Le blog de Noémie

Est-ce que je vais rédiger votre article test gratuitement ?

Un article test, pourquoi pas ?

Le milieu de la rédaction est vaste et parfois sans pitié. Depuis deux ou trois ans, je reçois régulièrement des demandes de tests : articles de blog, fiches produits, pages internet… Pour vérifier si j’écris bien, on me demande donc de rédiger gratuitement une partie du travail.

 

1.    Le travail gratuit, la carotte au bout du bâton

La formule « article test » m’horripile, c’est exactement le bon mot : mon poil se hérisse et mon sang ne fait qu’un tour. Comment peut-on demander aux gens de travailler gratuitement ? C’est simple, on leur promet que s’ils réussissent le test, on va leur donner un gros volume à rédiger ensuite. On demande donc un travail gratuit avec en arrière-plan un appât du gain.

Mais certaines fiches produits gratuites peuvent demander plusieurs heures de travail à un rédacteur, entre la prise d’information, la rédaction et la relecture. On vous propose donc de travailler gratos, avec peut-être une super récompense… Peut-être !

 

2.    On ne teste pas le travail, on se renseigne sur sa qualité

Un article test permet juste de vérifier la qualité du travail, non ? Dans la vie réelle, on se renseigne sur le travail de quelqu’un avant de lui faire pleinement confiance, mais dans le monde du numérique ou de l’immatériel, on ne sait plus trop bien comment faire. Parfois je réponds aux clients en transposant la proposition :

  • Est-ce que vous demandez à votre boulanger une partie du croissant avant de l’acheter, avec la promesse que s’il est à votre goût, vous en commanderez 10 ?  Non !
  • Est-ce qu’on va au restaurant en disant « Je vais prendre une entrée gratuite et si c’est bon, je prendrai deux plats, un dessert et un café ? Non !

Cela me fait penser à tous les bars et restaurants qui proposent aux musiciens de venir jouer gratuitement pour leurs clients « et comme ça, ça vous fait de la pub ! »… Et bien non !

Quand on reconnaît la valeur du travail de l’autre, on le paie, on l’encourage et on arrête d’en profiter. Parce que le rédacteur, le musicien, le boulanger, à la fin du mois, il paie ses factures avec de l’argent réel, pas avec des bonnes impressions.

 

3.    Les articles tests, la triche facile

Demander un article test vous prend quelques secondes. Vous postez votre annonce sur une plateforme spécialisée, et vous pouvez échanger avec des dizaines (voire des centaines) de rédacteurs freelances et d’agences de rédaction. Certains sont en France, ailleurs en Europe ou encore à Madagascar. Les tarifs varient du simple au triple mais qu’importe : les articles test, c’est gratuit.

Il vous suffit donc de demander un article test à chaque prestataire pour vous retrouver avec votre site entièrement rédigé. Alors je ne vous mens pas, il faudra tout de même relire chaque article reçu, car les compétences sont très inégales, mais quand même. C’est une technique bien rodée contre laquelle les modérateurs ont du mal à lutter.

La dernière fois que j’ai coincé un client qui procédait ainsi, j’ai publié l’article sur mon site avant qu’il ne le fasse sur le sien. Et bim… Voilà pourquoi vous trouvez un article sur la pierre œil de tigre parmi mes références 😊.

 

Pour résumer, si ce n’était pas assez clair, NON, je ne réalise pas d’article test !

Que faire quand on est en quarantaine ?

Alors que la mise en quarantaine semble toute proche, les gens commencent déjà à se plaindre :
« Des semaines entières enfermés à la maison, qu’est-ce qu’on va faire ? »
Voici donc quelques pistes pour passer le temps intelligemment :
 
  • Faites le tri ! Une idée valable pour les adultes comme pour les enfants. Demandez à votre enfant de préparer un carton de jouets en bon état à donner à une association et faites-en de même avec les vêtements, la vaisselle ou l’électroménager qui encombrent vos placards. Ça libère l’espace et l’esprit !
  • Écrivez des lettres ! Les machines des centres de tri dépourvues de système immunitaire ne seront pas touchées par le virus, et La Poste assurera un service minimum. C’est donc le moment de prendre une feuille et un style, pour écrire une lettre à votre neveu, votre grande tante, votre amie… Comme au bon vieux temps !
  • Jouez ! Nous avons tous des jeux de cartes et jeux de société dans les placards. Partagez un temps avec vos enfants ou votre conjoint, en toute simplicité. Le solitaire n’est pas seulement un jeu d’ordinateur !
  • Cuisinez, pour de vrai ! Et si vous vous lanciez dans une tarte entièrement faite maison ? Depuis combien de temps n’avez-vous pas fait une pâte feuilletée, une omelette ? C’est une activité à faire avec les enfants, ou pas, selon l’état dans lequel vous souhaitez retrouver votre cuisine ensuite.
  • Jardinez ! Si vous avez un jardin ou un morceau de terrasse avec une jardinière remplie de terre, vous pouvez déjà vous lancer dans la plantation de nombreuses graines : plantes aromatiques, ail, oignons, fraisiers, rhubarbe, laitues… Les graines ne sont pas en rupture de stock dans les hypermarchés !
  • Découvrez la superbe presse française ! Puisque les kiosques et buralistes ont des autorisations spéciales, laissez-vous tenter par magazine. Déco, psychologie, moto, revue pour enfant… Vous soutiendrez un secteur en perte de vitesse depuis des années…
 
Téléphonez, prenez des nouvelles de ceux que vous aimez, dansez, chantez, et surtout…
 

 

Restez chez vous !

 

Ps : Je sais bien que beaucoup doivent faire du télétravail, mais le temps passé dans les transports habituellement peut aussi être mis à profit.

Œil de tigre, toutes ses vertus et caractéristiques

——> Exemple d’article de lithothérapie sur la pierre nommée « œil de tigre ».

 

   La Riébeckite, plus communément appelée « œil de tigre » est une petite pierre de la famille des quartz. Ses nombreux reflets et son prix très abordable en font une pierre utilisée dans les mondes de la bijouterie et de la décoration.

 

 

 

D’où provient l’œil de tigre ?

 

     Le quartz œil de tigre est principalement extrait de gisements situés dans l’extrême sud du continent africain, dans les pays composant le désert du Kalahari (Botswana, Namibie et Afrique du Sud).

On peut également trouver cette pierre en Birmanie, en Inde, au Brésil et en Australie et dans l’Ouest des États-Unis.

 

L’œil de tigre dans l’Histoire ?

 

     Associée par son nom et son apparence à un animal puissant, le tigre, la pierre œil de tigre était utilisée dans l’Antiquité par les soldats Romains. Elle était pour eux à la fois un talisman de protection et une pierre symbole de force et de courage. Extraite des mines de Britannie (actuelle Angleterre), cette pierre précieuse est à cette époque rare et difficile à se procurer.

     Ce n’est qu’au Moyen-Âge que l’œil de tigre fait son apparition en Gaule : la pierre est surtout portée en amulette pour éloigner le mal, les sorcières et autres mauvais esprits. Au début du XIXème siècle, d’immenses gisements de Riébeckite sont découverts en Afrique du Sud. La pierre devient plus commune et passe au rang de pierre « semi-précieuse ».

L’œil de tigre est aujourd’hui encore une pierre qui fascine petits et grands. Son nom et sa flamboyance attirent inévitablement tous les regards.

 

 

Quelle est la couleur de cette pierre ?

     L’œil de tigre dont la couleur oscille entre le jaune et le brun fait partie des pierres semi-précieuses de la famille de quartzites. Tout comme les yeux du fauve, elle renvoie la lumière et offre des reflets jaune-doré et des rayures bien plus sombres.

 

Quels sont les vertus et pouvoirs de l’œil de tigre ?

     L’œil de tigre a de très nombreux effets directs sur la santé, miroir de ses deux faces de protection et d’apport de puissance.

Protection et apaisement :

L’œil de tigre calme les nerfs, et permet d’apaiser les tensions en nous aidant à prendre plus facilement les bonnes décisions. Elle est un atout dans tous les instants qui demandent de la concentration et calme l’hyperactivité. L’œil de tigre permet de réduire l’asthme, les essoufflements et de nombreuses autres difficultés respiratoires. L’œil de tigre aide les fractures et les blessures à se refermer, à cicatriser plus rapidement et réduit l’hypertension.

 

Force et puissance :

L’œil de tigre aide à la fortification des os et au renforcement des articulations. Cette même pierre a une forte influence sur le foie et l’aide à assurer ses fonctions vitales. L’œil de tigre peut être utilisée pour améliorer la vue.

 

Psychologie :

L’œil de tigre est enfin très utile pour éloigner le mauvais œil et pour éviter les mauvais sorts. Elle agit comme un véritable bouclier. Le simple fait de disposer un œil de tigre dans chaque pièce de sa maison réduit les ondes négatives et permet à ses occupants un regain d’énergie. Comme toutes les pierres irisées, l’œil de tigre apporte énergie et dynamisme. Elle favorise le contact, améliore la qualité des relations humaines et combat la dépression.

 

Quelles sont les pierres ressemblantes à l’œil de tigre ?

 

     La pierre œil de tigre est souvent confondue avec les autres pierres qui rencontrent les mêmes procédés chimiques. Ces pierres ont bien souvent la même dénomination initiale. L’œil de chat possède la même chatoyance mais une plus large palette de couleurs. L’œil de loup est bien plus foncé et l’œil de faucon offre des reflets gris-bleuté profonds.

Quelles sont les caractéristiques géologiques de l’œil de tigre ?

 

     La Riébeckite, issue de la crocidolite est une pierre de la famille des silicates. Les cristaux de crocidolite qui la composent sont remplacés au fil des siècles par des cristaux de silice. C’est ce procédé -la silicification- qui lui permet de conserver sa forme d’origine, tout en proposant de nombreuses couches de couleurs différentes.

Dureté de 7 sur l’échelle de Mohs

Composition chimique : SiO2 (Dioxyde de Silicium)

 

 

Toutes les possibilités de l’œil du tigre en pratique :

 

La pierre œil de tigre peut être utilisée au quotidien, portée sur soi ou placée à des endroits stratégiques de son domicile, de son bureau.

 

Astrologie : pierre pour les Gemeaux, les lions et les vierges

Chakras : à placer sur le chakra du plexus solaire ou du cœur pour une aide à la décision ou un ancrage spirituel.

Feng shui : effet miroir face aux énergies négatives

Energie : permet d’équilibrer le corps émotionnel et de réharmoniser le yin et le yang. Placer la pierre entre les deux yeux au niveau du 6ème chakra (Ajna).

Jour de la semaine : Dimanche

Planète : Soleil

Organes impactés : foie et poumons

Purification : avec de l’eau de source ou de l’eau distillée, au sel ou à la terre.

Rechargement : grâce aux rayons solaires ou à une Druse d’améthyste ou de quartz.

 

 

     L’œil de tigre se trouve facilement dans le commerce, sous la forme de bijoux, d’objets décoratifs ou de pierre à l’état brut ou poli. C’est une pierre de méditation mais aussi une puissante pierre de protection qui procure une sensation de chaleur, de bien-être et un sentiment de sécurité.

Internet ou l’apogée de la désinformation

Tout le monde vous le confirmera « Sur internet, on trouve tout ». Un repas de famille, une question à laquelle personne ne sait répondre ? Hop, on dégaine les téléphones et on se cultive un peu plus. L’information est à portée de clics.

Oui mais… Peut-on réellement considérer les informations du net ? 

Le 7 avril 2015, une grosse bourde du NouvelObs me faisait sortir de mes gonds.

 

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Fausse information relayée dans un vrai journal

Ce matin là, mon ami Matthieu Grass, gérant de nombreux sites internet, voyait le taux de fréquentation de l’un d’eux battre des records. Le site d’informations ZNN, Zapping News Networking, était littéralement saturé. Matthieu en cherche la raison : un lien de redirection vers son site a été fait depuis celui du NouvelObs. Alors où est le problème me direz-vous ?

L’article en question, celui que cite ce journaliste du Nouvelobs, précisant que « 75% des Français utiliseraient le même mot de passe », est totalement bidon. ZNN relate de vraies infos mais en fabrique également de toutes pièces, de fausses informations humoristiques, satiriques, signalées par un logo, un petit « f », pour que le lecteur ne s’y méprenne pas.

Grossière erreur du Nouvelobs

Comment un journaliste en poste au Nouvelobs depuis plus de cinq ans peut-il commettre une erreur pareille ? Comment a-t-il pu copier-coller bêtement le lien d’un article qu’il n’a même pas lu tant la déformation de la vérité est évidente :

« Selon une étude de l’observatoire des pratiques et des risques liés à la sécurité de l’information, le CLUSIF (Club de la Sécurité de l’Information Français), uniquement 2 codes secrets seraient utilisés par l’ensemble des habitants de l’hexagone pour sécuriser les cartes bancaires : « **** » ou « #### ».

Du côté d’internet, le constat n’est pas plus reluisant car 75% de la population Française utiliserait le même mot de passe pour les formulaires sur internet « ****** ». Dans le top 3 des codes confidentiels, nous retrouvons le traditionnel « ******** » et, un peu plus rarement, « ******* ». »

     S’informer en toute confiance sur le net n’est plus aujourd’hui chose facile. Il faut savoir faire un tri et les données circulent tellement rapidement, fausses ou vraies, qu’il faut également faire preuve de bon sens pour ne pas tomber dans les pièges de la radicalisation.

 

La propagation de la haine par la manipulation de l’info

Sur les réseaux sociaux, on « partage », on « aime » et on « re-tweete ». Mais trop peu de gens prennent le temps de vérifier les informations qu’ils relaient. C’est ainsi que l’on voit des articles fleurir sur la toile : « une famille de cinq personnes avec deux parents au RSA gagne 1000€ de plus qu’avec deux parents salariés » ou encore « Les mamans Roms que vous voyez dans la rue droguent leurs enfants pour qu’ils dorment sur leur genoux ». Des articles rédigés et partagés pour propager la haine et le racisme.

Clics et partages de fake news

Des articles qui seront relayés en masse et qui diviseront encore un peu plus les peuples. Il est impressionnant de remarquer que nous pouvons être « tous Charlie » un temps puis de nouveau décimés, partagés en quelques heures à cause de ces slogans, ces montages photo, ces publications anti-religieuses, anti-politiques, anti-tout. Un peu cocasse sur des réseaux-sociaux parlant d’ « amis » et de « relations ». Ces fausses nouvelles partagées, plus souvent désignées désormais par l’anglicisme « fake news« , donnent un sentiment d’appartenance à ceux qui les partagent.

Alors qui fait cela ? De petits malins, cachés derrière leurs écrans et fiers de leurs trouvailles. Difficile souvent de remonter à la source du canular tant les données circulent vite. Peu de signatures, peu de noms, juste des mots et des images qui blessent ceux que cela ne fait pas rire.

 

Faire le buzz à tout prix !

 

 Puisque le nombre de journalistes du net, de rédacteurs, de blogueurs croît à une vitesse folle, il convient pour certains d’entre eux de sortir du lot en « faisant le buzz ».

L’argent par la tromperie et l’invention

Alors comment faire le buzz quand on n’a rien à se mettre sous la dent ? Surenchère de la bêtise : en inventant des informations et en les faisant passer pour vraies. Tant pis si la personne passe des heures à peaufiner son montage vidéo, à trouver les personnages et le scénario de son histoire catastrophe, pourvu que les connexions et donc les rentrées d’argent dues aux publicités hébergées, soient à la hauteur de ses espérances.

Vous trouverez alors de tout, des serpents géants de centaines de mètres de long, des disparitions d’enfants qui ne sont jamais nés… Le top du top en ce moment ? Les classements inventés de toutes pièces.

Les articles listes, une histoire de référencement

Les classements et les top 5 ou top 10 sont le meilleur moyen pour un site internet de partager ses mots clé, et donc d’être bien référencé sur les moteurs de recherche. Un exemple ? « Les quinze prénoms de filles les plus retrouvés dans les asiles », un article qui tourne sur les réseaux sociaux mais dont personne ne sait la provenance.

Tant pis se disent les « grands sites », on relaye et on participe au buzz. Ainsi, Le demotivateur écrit sans honte : « Nous n’avons pas trouvé l’origine de cette liste, ni sur quelle statistique s’est basée cette recherche. Mais en tout cas, on peut dire qu’elle est bien insolite ! ».

Le média MeltyBuzz partage aussi et annonce : « En effet, nous sommes en possession de la liste des prénoms les plus courants des filles que l’on retrouve dans les hôpitaux psychiatriques. Elle a été établie selon les listings d’asiles, et c’est avec une grande précaution que nous vous la communiquons aujourd’hui. »

Autant dire, du grand journalisme d’investigations

Réinformation, la lutte s’organise

 Des sites contre la désinformation existent pourtant pour nous aider à démêler le vrai du faux, mon préféré étant HoaxBuster.com.

Des informaticiens, des passionnés du net et de l’info qui font des recherches impressionnantes et remontent aux sources des articles, des publications, des photographies et des vidéos. Un site que nous devrions tous avoir dans les onglets de notre navigateur.

 

La désinformation au service de l’humour

Il reste une catégorie de site d’informations que je n’ai pas encore approfondie mais que j’approuve : les sites qui manipulent l’information pour faire rire, et qui ne s’en cachent pas.

Et j’en reviens au début de mon article : ZNN est un site résolument bon-enfant, qui relaye de vraies informations, souvent insolites et drôles mais qui en invente aussi beaucoup. Des articles amusants, exagérés, qui peuvent difficilement être pris au sérieux avec des titres éclairants : « La création d’une collection de meubles SM par Ikéa façon 50 nuances de Grey », « Une opération réussie pour enlever la chanson « libéréééée délivrééééé » de nos cerveaux », « L’adhésion de DSK aux Menen »…

D’autres sites du même esprit existent comme le célèbre Le Gorafi, Bilboquet magazine ou encore la Désencyclopédie. Leur but est simplement de divertir les lecteurs sans aucune prétention de vérité. Des sites que de nombreux utilisateurs des réseaux sociaux voudraient modérer et interdire, prétextant une désinformation dangereuse. Pourtant, avec un peu de bon sens, un brin d’observation et aussi de culture, on parvient toujours à démêler le vrai du faux.

 

Choisir la vérité ou la rentabilité ?

A la guerre comme à la guerre. Plus besoin donc de faire des études de journalisme ou de sociologie pour publier des informations. Plus besoin de réaliser des enquêtes de terrain et des investigations poussées, on publie sans fondement, parce que la vérité est moins rentable. Et oui, encore une fois, tout est une question d’argent. Un journaliste vous demandera plusieurs heures de recherche pour un article tandis qu’un rédacteur peu scrupuleux rédigera le texte qu’il vous faut en moins d’une heure.

C’est pour toutes ces raisons que l’on retrouve chaque jour des tonnes d’articles faux, inventés, mal sourcés ou détournés. Les propriétaires de ces sites se rémunèrent grâce à la fréquentation de leurs pages et aux nombres de vues de leurs bannières publicitaires.

 

Pour finir, je vous raconterai que lors d’un entretien en début d’année, un journal local (Vosgesmachin*) m’a proposé de travailler avec eux pour 0.03 € la ligne. Ils ont même ajouté « Ah mais ce sera 1,22 € la photographie quand même ! ». Wahou !

A ce prix là, il est bien normal qu’inventer des informations soit bien plus rentable que de sortir de chez soi pour faire une enquête ou un reportage…

L’impact écologique d’un enfant – article autrefois publié sur Dokuji

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L’impact écologique d’un enfant

      Nos amis nous posent souvent la question : « Mais clairement, combien ça coûte un enfant ? Combien vous dépensez par mois ? »

      Nous avons d’ailleurs souvent tendance à minimiser les coûts pour qu’ils fassent rapidement des petits copains aux nôtres mais bon, passons. Pourquoi personne ne nous pose jamais de question sur l’impact écologique de nos tous petits ? La planète peut-elle payer sans conséquence ?

 

     La venue d’un enfant a un impact écologique important. Comme tout être humain, le bébé produit du CO2 et des déjections, mais vous ne pourrez que très peu agir là dessus… L’impact est donc à mesurer ailleurs : couches, lingettes, vêtements, objets de puériculture en tout genre, bains quotidiens, chauffage, petits pots… Les déchets produits et les achats effectués ont un grave impact sur la planète. Comment alors donner tort à Yves Cochet qui assurait que le meilleur moyen de réduire notre impact écologique était d’arrêter de faire des bébés ?…

 

Réduire ses déchets grâce aux couches lavables

 

     Vous le savez, nous le savons, je le savais, les couches sont une véritable catastrophe écologique. Intermachin a beau proclamer sur toutes les chaînes de télévisions que leurs couches sont faites en France, elles n’en sont pas moins dangereuses pour l’environnement. Une alternative est possible : les couches lavables. Non, je ne parle pas de revenir aux langes de nos aïeules mais aux couches lavables actuelles. Pratiques, discrètes et belles de surcroit ! La gamme des couches lavables n’a jamais été aussi large ; des matières naturelles, bambou, chanvre, coton, avec ou sans insert (Tout en 1, en 2 ou en 3 parties), des couleurs neutres aux motifs léopard, tout est possible.

 

     Adepte des couches lavables depuis deux ans et demi, je parle en connaissance de cause et les couches achetées pour ma fille sont passées à mes autres enfants sans aucun problème. Le coût de revient dépend de la marque choisie. Vous pouvez même les coudre vous-même si vous êtes courageux. Je suis ravie de notre décision et pourtant, je n’ai pas de sèche-linge et je n’ai pas l’impression de passer mes journées avec ma machine à laver. Pour info : mes enfants n’ont quasiment jamais eu les fesses rouges, j’ai toujours très bien tourné avec 15 couches et autant d’inserts, j’utilise aussi parfois des couches jetables (que je trouve même parfois moins absorbantes). Les lingettes en tissu-éponge, à laver bien sûr, sont géniales pour remplacer vos disques ou carrés de coton !

 

Renchérir l’effort : les alternatives aux petits pots industriels

 

     Un autre problème a fait son apparition il y a quelques dizaines d’années, avec un impact écologique énorme et en pleine expansion : le marché du petit pot bébé. Pratiques, équilibrés, de plus en plus étiquetés « bio » et « sans pesticides », les petits pots sont une autre calamité écologique. Savez-vous que l’on peut réellement et très simplement s’en passer ? Allons-y progressivement, pensons tout d’abord aux surgelés. Des légumes sans additifs, sans conservateurs, déjà mixés que vous n’avez qu’à réchauffer.

     Une autre alternative : les producteurs près de chez vous. Rappelez-vous qu’un bébé ne mange pas de grandes quantités. Le prix que vous allez mettre dans un bon steak de votre boucher, dans un panier de légumes, sera divisé en autant de repas que vous cuisinerez pour votre enfant. Si vous n’avez pas déjà l’électroménager nécessaire, vous pouvez investir dans un petit robot de cuisine spécial bébé qui cuit et mixe, absolument pas indispensable mais toujours bien pratique.

 

Quelques astuces à noter :

 

Le bain quotidien n’est pas nécessaire quand visage, mains et siège sont lavés plusieurs fois par jour. Pensez à l’équilibre du PH de sa jeune peau.

Une vie sans transat, sans trotteur et sans jouets électroniques bruyants est possible, si si !

-Augmenter le chauffage est une solution… Ajouter une couche de vêtement supplémentaire à votre enfant en est une autre, bien moins coûteuse !